17 Mar Se libérer, c’est se transmuter
Chères lumières,
Aujourd’hui, j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer. Au moment où vous prenez conscience qu’en vous, vit une tribu d’enfants intérieurs, que ceux-ci souffrent parce qu’ils ont vécu des traumas et des blessures, vous avez accompli 50 % du travail qui mène éventuellement à une libération. Les 50% restants de cette délivrance résident dans le fait de travailler à enlever les couches, donc faire face à vos parts d’ombre, une à une afin de découvrir la partie la plus lumineuse tout au fond de vous. Du coup, en peu comme le concept des poupées russes, couche après couche, vous vous libérez de ce que vous portez, ce qui permet, éventuellement, à l’énergie de circuler librement.
J’aimerai attirer votre attention sur le fait qu’accueillir, écouter, se reconnecter et aimer son enfant intérieur est un chemin périlleux, mais qui vous aide à vous libérer suffisamment pour vous réconcilier avec le passé et retrouver la paix intérieure.
En revanche, pour atteindre un autre niveau de conscience, il est fondamental de dépasser le stade de la honte. Vous ne devez, en aucun cas, avoir honte de ce que vous avez été dans le passé ni vous sentir coupable de quoi que ce soit. Même si ce passé est lourd, c’est grâce à lui que vous êtes la personne que vous êtes maintenant. Reconnaître cette part d’ombre sans en avoir honte, c’est déjà soulever une énorme couche et panser les blessures d’une souffrance d’un de nos enfants intérieurs.
Tout ceci enclenche naturellement le processus de libération, mais pour se transformer complètement, on doit apprendre à se connecter à notre source. On y parvient généralement en tendant la main à notre enfant intérieur et en marchant côte à côte avec lui sur le chemin de la lumière. Ce petit être vit en vous, il est inutile de le mettre de côté, car, pour que la transformation soit totale, vous pouvez l’accueillir dans toute son unicité et lui permettre de vous parler sans avoir le sentiment d’être jugé ou blâmé.
Afin d’y arriver, j’ai deux conseils à partager avec vous qui ont fait, pour moi, une énorme différence dans mon processus de libération. D’une part, il est indispensable d’accueillir votre enfant à partir du cerveau droit qui est davantage liée à la spiritualité, la légèreté, la spontanéité et le plaisir au lieu d’orienter votre démarche en axant le processus vers le cerveau gauche qui, lui, est lié au côté rigide, plus sérieux et cadré.
Pour y parvenir, voyez la vie avec vos yeux d’enfants à la place de vous concentrer sur l’adulte que vous êtes. D’autre part, au lieu de chercher à vous chamailler avec les autres, comprenez que lorsque deux adultes se chicanent, ce n’est pas les adultes qui se querellent, mais plutôt les enfants intérieurs qui vivent dans chacun d’entre eux. Quand vous aurez compris cela, le processus de libération sera véritablement enclenché et vous pourrez vous transmuter complètement.
Comme le chemin qui mène à la lumière est long et périlleux et que cette route est réservée aux courageux, pour vous encourager, offrez-vous des trophées de réussite au quotidien et soyez bienveillant envers vous-mêmes. Surtout, n’oubliez jamais que de se réconcilier avec le passé va vous aider à retrouver la paix intérieure, mais aussi d’être aligné et en parfaite harmonie avec vous-mêmes. Du coup, vous allez certainement retrouver un certain équilibre dans toutes les sphères de votre vie.
La lumière est en vous. Quand elle se propulse de l’intérieur vers l’extérieur, elle peut créer de véritables miracles.
Avec amour et lumière.
Myriam Elazim.
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